Espace jeux des jeunes
L’espace jeux situé derrière la mairie vient de faire « peau neuve » avec les travaux de rénovation que la mairie vient de faire réaliser en crépissant le mur d’enceinte des 2 côtés ce qui rend le lieu encore plus agréable.
Plantation Rue Cami Bielh
La plantation constituée d’arbres « acacias » vient d’être élaguée par une entreprise spécialisée donnant à cet espace beaucoup de clarté ce qui permettra de plus aux acacias de se développer sainement.
De même la haie bordant cette plantation le long de la rue du Cami Bielh a été taillée de manière à libérer une partie de rue carrossable et de libérer les fils téléphoniques « emmêlés » dans les branchages des pruniers qui constituaient cette haie.
Discours de Monsieur le Maire lors du reaps des Ainés du 29 septembre 2019 à la salle polyvalente
Bonjour à tous,
Nous sommes aujourd’hui réunis pour le repas des « Aînés », ou des 60 ans et +, qui s’inscrit dans les traditions bien ancrées de notre commune. Avec mes collègues du CCAS (centre communal d’action sociale) et mes collègues élus, du conseil municipal, nous sommes heureux d’être là à vos côtés.
C’est un grand plaisir de vous accueillir dans cette salle.
Je me réjouis que vous ayez répondu présent, la journée n’en sera que plus agréable… Nous sommes 81 comme tous les ans.
Les « aînés ou anciens » deviennent la mémoire du village, et ce repas est l’occasion de faire connaissance ou de se souvenir :
- Souvenons-nous de nos disparus depuis notre dernier repas :
5 Décès :
- Le 13 mars 2019 : Mado BARRERE, le 26 avril : Armande LAMARQUE, le 14 mai : Romain DURANTON, le 4 juin : Albert GATEAUX, le 16 juin : Paulette BENAZETH.
- Ayons aussi une pensée pour les personnes de Barzun décédées hors de Barzun dont nous sommes informés :
- André CAZAUX en avril, Rachelle MARTINE en mai, Lucette CAPBLANCQ-LABORDE en mai, Louis ARRIBARROUY en mai, Bernard CAPBLANCQ-LABORDE en août.
- En leur honneur et particulièrement pour notre regretté collègue Romain Duranton je vous demande d’observer une minute de silence. Merci !
- J’ajouterai à cette minute de silence notre ancien Président Chirac…
0 mariage : mais 1 PACS (SANS et LOUSTAU) ces jours-ci
6 naissances : depuis le dernier repas :
Joan TORRUELLA, Lys SIMON, Iris BERNASQUE, Théa GAUZE, Louis RIBEIRO, Roméo POUBLAN-LACAZE
- je veux excuser notre centenaire Michèle SABATTE 101 ans aujourd’hui qui se trouve à Nice chez sa fille. Nous lui adressons tous nos vœux de bon anniversaire.
- je veux excuser quelques personnes absentes ou souffrantes qui se sont excusées et ayons tous une pensée pour elles !
Merci aux conseillers municipaux et aux membres du CCAS pour l’organisation de cette journée !
Je veux remercier des personnes présentes dans cette salle qui bénévolement nous aident et aident les barzunais en s’impliquant dans des organismes utiles à tous (ADMR, SSIAD, ASPAD, Secours catholique, Restos du Cœur, Bibliothèque, Presse, Commissions électorales, des Impôts…) : Merci à tous !
Un grand merci pour ceux qui ont en charge nos dynamiques associations et organismes :
- Magali Zuccarello directrice de l’école
- René Millet (hand), JPierre Hourcastagné (trinquet), Julien Bourdeu (chasse), Edwige Chuette (parents élèves), Chantal Benazeth et Danièle Lacoste (gym – natation).
- Reste le Comité des Fêtes dont la jeunesse essaie de le constituer. Une AG a lieu le 19 octobre je vous demande de venir y apporter votre aide…
- Les bénévoles qui entretiennent l’église
Avant de passer la parole à Josiane Castéran vice-Présidente du CCAS, je veux adresser un MERCI particulier à Marcel Cazala lui qui œuvre pour Barzun, dans l’ombre, à nos côtés depuis tant d’années (il y est né enseignant/Directeur, membre d’association sportives comme l’Elan Hand, membre fondateur de la Bibliothèque et membre du CCAS)… et animateur aussi à chaque repas CCAS
Pour ma part il n’échappera à personne que c’est le dernier repas du CCAS que je préside puisque vous devez le savoir je ne participerai pas à la prochaine échéance électorale du 15 mars 2020 après 28 ans de mandat électif :
o 3 ans conseiller municipal avec Marc Couret,
o 1 mandat de 1er adjoint avec Frédo Prat-Bernachot
o et mes 3 mandats de Maire de 2001 à bientôt début 2020 !
o Je considère que l’âge avançant (72 ans en janvier prochain) je dois laisser la place à plus jeune. Telle est ma façon de voir les choses. Je partirai serein laissant une équipe renouvelée qui je le souhaite assurera la continuité si vous le voulez bien.
Nos doyens de la salle sont :
- Mme Madeleine PRATS née en 1927 : 92 ans le 7 octobre
- Roger Cazaban 95 ans depuis le 15 septembre
Je vous souhaite un excellent appétit et un bel après-midi de partage et d’amitié.
Vive le CCAS de Barzun !
Message de Josiane CASTERAN (adjointe CCAS)
Le CCAS de Barzun est actif et nous nous occupons de personnes seules ou isolées, qui ont des besoins parfois liés à leur situation de maladie ou d’handicap !
Tout cela se fait dans la discrétion pour le respect des personnes .
Le CCAS est assisté de l’ADMR présidé par MPierre Cabanne, de l’ASPAD avec Mme Lalanne responsable.
Quelques précisions importantes :
- ADMR= aide domicile milieu rural (repas, aide ménagères et soins)
- Madeleine Claverie, Marylise Bouly référentes bénévoles de l’ADMR
- ASPAD= association soutien personnes âgées et dépendantes qui gère le SSIAD (service soins infirmiers domicile) : accompagner la perte d’autonomie, soulager les aidants, retarder la maison de retraite et aide aux soins d’hygiène
- Josiane Sabatté, Josiane Castéran et Delphine Pujo sont bénévoles de l’ASPAD et font partie du Bureau
Merci à elles !
Pour terminer ce repas, on vous propose un LOTO gratuit à la fin avec 3 parties gratuites. On vous donnera carton et jetons
Proxi Vigie Cohesio
Le Département des Pyrénées-Atlantiques, avec La Poste, a mis en place un dispositif afin de lutter contre l'isolement et contribuer au maintien du lien social (voir suite)
Aides de la Région Aquitaine pour financer le Permis B, le BAFA, le BAFD et le BNSSA voir la suite
Rentrée scolaire :
La rentrée s'est bien passée, 43 élèves pour les 2 classes cette année.
L'école a pris quelques couleurs pendant les vacances pour la satisfaction de tous.
Aides régionales sous certaines conditions :
Pour le permis de conduire B : https://les-aides.nouvelle-aquitaine.fr/jeunesse/aide-au-passage-du-permis-de-conduire-b
Pour le BAFA - BAFD - BNSSA : https://les-aides.nouvelle-aquitaine.fr/jeunesse/aides-aux-brevets-bafa-bafd-bnssa
Proxi Vigie Cohesio
Le Département des Pyrénées-Atlantiques, avec La Poste, a mis en place un dispositif afin de lutter contre l'isolement et contribuer au maintien du lien social pour les personnes âgées ayant un niveau de dépendance GIR 3.
Lors de sa tournée, le facteur se rend chez la personne, prend de ses nouvelles et alerte les services départementaux s'il constate un état de fragilité ou une situation anormale.
Le coût est pris en charge par le département à raison d'un passage par semaine. Fiche information - Coupon réponse
La plaque de cocher de Barzun.
Chronique des déplacements hippomobiles en Ribère-Ousse.
Le terme « plaque de cocher » est un néologisme, apparu dans les années 1970 chez les pas-sionnés de ces symboles du patrimoine routier. Il est vrai que le mot est évocateur dans tout ce qu’il recouvre, notre imaginaire nous faisant côtoyer Vidocq ou le Comte de Monte-Cristo. C’est une circulaire de 1835 relative aux routes royales et départementales qui impose l’implantation de ces panneaux indicateurs avec des obligations précises. Ils doivent être installés à une hauteur comprise entre 2,50 m et 3 m de façon à être bien vus des cochers. Les matériaux utilisés seront le bois, la pierre, la fonte, ou sinon, devront être peints sur un support de crépi. Dans tous les cas, la couleur sera un fond bleu de ciel foncé, les lettres et chiffres peints de couleur blanche. Il y avait urgence à réglementer ! Le « n’importe quoi » se retrouvait tant sur les matériaux que sur les coloris. L’évocation de ces plaques de cocher sera la porte ouverte à une étude des axes de circulation et du transport hippomobile dans le domaine géographique de Ribère-Ousse.
La prospérité naît des échanges commerciaux. Dans l’antiquité, l’empire romain avait bien compris l’intérêt d’organiser les échanges marchands au travers d’infrastructures efficaces et par conséquent en usant de signalétiques. La chute de la « paix romaine », due aux invasions successives, wisigoth, franques, conduisit à un morcellement des territoires et à la disparition des facilités de circulation des marchandises. Il a fallu attendre plus d’un millénaire pour que se mette en place une organisation de grandes voies de circulation terrestre. D’ailleurs, au XIVème et XVème siècle, les grandes puissances commerciales étaient des cités-états réparties de la Baltique à la mer du Nord, commerçant avec les ports de la Méditerranée. Dans le royaume de France, Louis XI mit en place un système de poste, mais c’est sous l’égide de Sully que furent créées les routes de la poste à cheval. Colbert et les surintendants amplifièrent ensuite la modernisation des infrastructures terrestres. Pour en revenir aux plaques de cocher, celles-ci étaient essentiellement implantées sur les croix et les montjoies. Les troubles de la Révolution mirent à bas ces symboles de l’ancien régime et tout fut à remettre en l’état, d’où la circulaire de 1835.
Qu’en était-il du réseau des routes et du transport des personnes et des biens dans le domaine de Ribère-Ousse au XVIIIème et XIXème siècle ? L’immense majorité des gens de vallée n’était guère concernée par les longs déplacements, c’était un petit monde qui allait à pied. Leur horizon était les chemins vicinaux dont le tracé est la conséquence des exploitations agricoles, comme ces dernières sont la conséquence des chemins. L’on comprendra qu’ils fussent aussi sinueux, le raccord se faisant avec le chemin voisin, puis finalement avec celui du village proche.
Il existait aussi en Ribère-Ousse, trois grands chemins, dits chemins royaux. Au XVIIème siècle, le plus important traversait Pontacq venant de Nay pour se rendre au bout du bois d’Ossun. On considérait qu’il était le « grand passage » pour aller de Béarn en Bigorre. En 1748, le propos est plus explicite : « cette route est la grande route d’Espagne, Oloron, Arudy, Nay, pour aller à Tarbes, Bagnères, Auch, Toulouse. » Cette voie contribua à la richesse de Pontacq au travers des marchés ouverts vers le Languedoc et l’Espagne : capes, draps, couvertures, y trouvant preneurs. Un second chemin, venant de Lourdes, traverse Pontacq. Arrivé à Barzun, il se dédouble. Un premier tronçon traverse l’Ousse et gagne la route de Pau à Tarbes par un endroit dénommé Blanque. De là, le chemin continue vers Pau par les Bordes d’Espoey. Le second tronçon file sur Livron, Hours, Espoey, Soumoulou, Nousty vers Bizanos en suivant le cours de l’Ousse. Le troisième chemin royal est la voie reliant Bayonne à Toulouse avec un relais de poste aux Bordes d’Espoey.
Cette route allait être, en 1714, le théâtre d’un événement extraordinaire, le passage à Bordes d’Espoey d’un cortège royal, celui de la reine Elisabeth Farnèse, nouvelle souveraine d’Espagne, jeune épouse du roi Philippe V. Partie mi-septembre de Parme, la caravane royale traverse Provence, Languedoc, atteint Toulouse et parvient à Tarbes le 25 novembre. Au matin du 27, le royal équipage quitte la capitale de la Bigorre, traverse la plaine laissant Ibos sur sa gauche, gravit la rue de pente qui conduit au plateau, traverse Ger de part en part. De là, sur des landes hostiles, elle gagne un endroit que les cartes nomment Blanque et qui touche les Bordes d’Espoey. Insolite spectacle en ces lieux que la souveraine en chaise à bras, suivie par une longue file de quinze chaises à porteurs et de voitures à bagages. Il faut savoir que voitures et chevaux sont réquisitionnés au fur et à mesure sur le parcours. Pontacq qui se trouve pourtant à 10 kilomètres de la route doit envoyer tout ce que la ville possède d’équipages. Prodigieux ! Tel est le sentiment de tous les spectateurs. Toute une cour de gentilshommes, de dames si élégantes, toutes ces malles, tous ces coffres que l’on déballe. Tout ce qui peut être réquisitionné l’est, il faut néanmoins dresser des tentes, ces célébrités ne doivent manquer de rien. Les gens de Pontacq sont contraints de porter 20 lits bons et amples, garnis de paillasses, couettes, et linceuls, plus dix bons matelas. Tout ce remue-ménage pour une nuit ! « Qui dort dîne » énonce le dicton, mais ce soir-là, on fait les deux. Outre de la viande et du pain que les boulangers et bouchers apportent, il faut ajouter 25 litres d’huile, 50 livres de chandelles, de la vaisselle, 6 douzaines d’assiettes, 20 plats grands et médiocres, 20 chandeliers et autres choses diverses. Ajoutons que se réjouir est une obligation, les récalcitrants sont sanctionnés comme ce Pontacquais qui refuse d’aller aux Bordes D’Espoey et d’y porter quoique ce soit. Le Corps de ville lui inflige une amende de 5 livres, ce qui n’est pas une broutille. Reconnaissons que ce n’est pas gratuitement que les villages de Ribère-Ousse ont contribué à la pompe de ce déplacement royal ; ils n’ont pas manqué de présenter leur note aux Etats du Béarn.
Ce chemin royal, les villages de Ribère-Ousse vont avoir le désagrément d’y revenir, au motif de la participation aux corvées royales, car bien que royaux, ces grands chemins sont dans un état déplorable ! « Taillable et corvéable à merci », tel est le crédo de l’intendant Mégret de Sérilly à l’égard des communautés de la vallée. A partir de 1745, il coordonne les travaux d’aménagement de la liaison Bayonne à Perpignan d’une main de fer. En 1745, 1746,1747, 2 chantiers sont établis à Espoey et à Ger. En 1751, Pontacq y entretient 72 manœuvres et 24 voitures ; en 11 mois, la ville construit 660 toises de chaussées ; entre le mois d’août 1752 et le 1er janvier 1753, elle en fait encore 561. En 1769, Pontacq doit encore y curer les fossés et graveler la chaussée en plusieurs en-droits maigres. L’état du grand chemin entre Nay et Ossun laisse lui aussi à désirer, il est impraticable vers Labatmale et le bois de Bénéjacq, le tronçon vers Tarbes est aussi en très mauvais état, Pontacq y travaille sur 903 toises. Les archives d’Espoey donnent une idée de l’état du chemin royal reliant Pau à Lourdes, il est dans la commune presque partout fort étroit, il a à peine 10 pans (2,30 m). Les murailles sèches qui le bordent se sont « esboulées » et « il y a venu beaucoup de ronces qui ferment presque le chemin ». « Des particuliers » y font du fumier le long de leurs maisons et rendent le passage impraticable pour les gens à pied. Dieu sait pourtant si l’on répare, mais la tâche est insurmontable et toujours à reprendre : la province de Bigorre refait en 1770 la route de Lourdes à Pontacq, et en 1793, on utilisera 150 piquets pour piqueter la route de Pontacq à Barzun. Dans cet état de délabrement des chaussées, la mouche du coche de monsieur Jean de la Fontaine a fort à faire pour aiguillonner les attelages. Jusqu’au XVIIème siècle, la voiture publique est le coche, engin sans ressorts ni suspensions fort inconfortable au point qu’elle était nommée « panier à salade », tant les cahots étaient pénibles à supporter. Elle était conduite par un cocher, assis sur le siège, et maitrisée par un postillon, juché sur le cheval de gauche de l’attelage. Il faut préciser que le véhicule était dépourvu de freins. Dés le XVIIIème siècle, malles-poste et diligences eurent leur châssis suspendu entre les essieux par des lanières de cuir, tandis que des ressorts améliorèrent le confort du voyage.
Parmi les obligations imposées aux villages, une ordonnance de l’Intendant de 1693 prescrit de dresser aux carrefours des poteaux ou croix de bois portant en gros caractères le nom des routes. En fait ce que l’on cherche, c’est moins la commodité des voyageurs que la commodité pour les villages de ne plus être obligés de fournir un guide aux troupes en déplacement. A Pontacq, on plante 4 poteaux, un devant Labarade pour le chemin de Nay, un à Laguillon pour le chemin de Pau et Gardères, un près de Bergereaux pour le chemin de Tarbes et Bagnères, un en haut du coteau près de la métairie de Marraco pour le chemin de Pau, Ger et Tarbes. Un arrêt du conseil va avoir pour effet de modifier le paysage de la vallée de l’Ousse, c’est la plantation en 1731 de jeunes arbres le long des chemins intérieurs des communes prolongeant la décision de 1724 de plantations d’arbres en allées le long des chemins royaux.
L’histoire déroule ses ans, les chemins royaux changent d’appellation devenant routes de l’Empire français. Cette route désignée dans le Dictionnaire géographique des postes aux lettres, avec un relais de poste aux chevaux à Soumoulou-Bordes d’Espoey, va connaître un événement aussi extraordinaire que le passage de la reine d’Espagne en 1711.
En cette année 1808, un souffle de ferveur populaire baigne la marche de Napoléon 1er et de l’Impératrice Joséphine dans leur rencontre avec le peuple pyrénéen. Durant le règne de Napoléon 1er, cette année voit la mise en place de ce que l’on appelle « l’aventure espagnole de l’empereur. » Venu de Paris, il arrive à Bayonne le 14 avril pour consacrer son frère aîné Joseph sur le trône d’Espagne et recevoir la déposition des souverains légitimes. Ces tractations réglées, Napoléon peut entreprendre un périple depuis Bayonne jusqu’à Toulouse. L’empereur est au faîte de sa gloire, l’Europe des rois et des princes plie le genou devant lui, il est César et le peuple le fête. Sur tout le parcours, on allume des feux de joie, les maires des communes traversées l’honorent avec des piquets de la garde nationale, au son des cloches battant à toutes volées. Ce ne sont qu’acclamations d’un peuple nombreux couvrant les deux côtés de la route. L’Empereur touche Pau le 21 juillet, visite les haras, reçoit les notables, signe des décrets concernant la ville et le département. Il quitte la cité d’Henri IV le 23 juillet à 5 heures du matin escorté par une garde d’honneur jusqu’à la limite du département des Basses Pyrénées. On imagine que tout fut fait pour que l’état de la route soit à la hauteur de l’événement ; on n’a certes pas couvert le sol de feuilles de laurier, mais les maires avaient obligation de faire enlever toutes les pierres, tous les dépôts qui auraient pu encombrer la route. Et une fois encore, les petits gens ne se sont pas montrés avares d’huile de coude afin que l’accueil soit à la hauteur du faste du cortège impérial. Le préfet des Hautes Pyrénées avait prescrit que chaque village, sur la route de Luquet à Tarbes, devait ériger à l’entrée de son territoire le plus beau portique ou arc de triomphe que les moyens des habitants permettraient d’élever aux souverains. C’est à Luquet que les communes limitrophes vont élever sur la route un arc de triomphe qui, d’après le Journal des Pyrénées, malgré sa simplicité, ressortait avec avantage au milieu des landes dépouillées. Notons que Monsieur de Day, maire de Gardères avait présidé à son érection. Instant solennel aux franges de Ribère-Ousse : une harangue dithyrambique du préfet, « l’Empereur attentif » est- il noté, « l’Impératrice souriante », « les maréchaux Ney et Lannes altiers », la foule qui applaudit, les chevaux qui piaffent d’impatience… Justement, le cortège doit reprendre la route. La commune d’Ibos avait construit sur le plateau en haut de la côte de Ger au lieu-dit Serrecaute une pyramide de 40 pieds d’élévation en blocs de granit et de marbre. Pour accueillir l’Empereur, des enfants habillés en mameluk entouraient ce monument de forme égyptienne rappelant les souvenirs glorieux de la campagne d’Egypte. Tout à coup, s’élancent du bois voisin les troupes de balade d’Argelés précédées de leurs instruments champêtres. Ils entourent la voiture de leurs majestés et commencent ces danses originales qu’une antique tradition a conservées par les vallées des montagnes. Plus de 3000 personnes sont rassemblées sur le plateau. Quelle extraordinaire cavalcade !
Mais l’histoire avec un grand H a de déroutantes sautes d’humeur. Personne n’aurait pu imaginer en ce mois de juillet 1808, que six années plus tard, la glorieuse marche de l’Empereur s’assombrirait à travers la déroute de l’armée des Pyrénées, commandée par le Maréchal Soult, devant les troupes anglo-portugaises avec à leur tête Wellington. De revers en déroute, les troupes françaises refluent vers Toulouse. L’odeur de la poudre ne fit pas sentir en Arribère-Ousse, les combats et escarmouches se déroulant vers Vic-en-Bigorre, Maubourguet, Rabastens. Soult positionné sur le plateau de Lamayou et ayant perdu la trace de certaines de ses avant-gardes demanda au général bigourdan Marancin de tenir un poste à Parège à l’intersection d’une ligne reliant Pontacq à Gardères sur le chemin de Pau à Tarbes- ce lieu-dit se trouve à l’entrée du quartier Marque d’Arré de la commune de Ger-sur-Landes - un autre poste aux Bordes d’Espoey fut informé par le maire de Pau, monsieur Bordenave d’Abères, qu’un bataillon portugais se dirigeait vers lui. Les combats de la vallée de l’Adour conduiraient à éloigner les troupes du plateau de Ger. A noter que les généraux pontacquais, d’Auture et Joseph Barbanègre ont participé glorieusement à cette campagne d’Espagne ainsi que le colonel Jacques Lavigne.
Le XIXème siècle verra s’amplifier les déplacements sur les franges des Pyrénées : Paris, l’Europe entière vient s’enflammer devant les paysages grandioses des montagnes. L’époque romantique aux sentiments exacerbés conduit têtes couronnées, aristocrates, bourgeois, écrivains, poètes vers les stations thermales. Les voyageurs se rendant aux bains dans les Hautes Pyrénées, venant d’Arcachon et de Biarritz via Pau, choisissaient pour la plupart de se rendre à Lourdes par la route avec relais à Estelle. Il faut dire que par les manifestations insolites des pèlerinages qui s’y déroulaient, le sanctuaire de Bétharram éveillait la curiosité. Les baigneurs se rendant à Bagnères de Bigorre optaient pour la liaison Pau Tarbes par les Bordes d’Espoey. L’état des routes de la poste de l’Empire français indique pour ce relais un changement d’équipages avant la montée de la côte de Bistor. Mais en 1833, une ordonnance de Louis-Philippe va accorder de l’importance à la liaison Bordes d’Espoey-Lourdes par Pontacq. Elle stipule que ce chemin est et demeure classé au rang des routes départementales des Basses-Pyrénées et que l’administration est autorisée à acquérir les terrains et bâtiments nécessaires à l’établissement de cette route. Le guide du Voyageur en France et en Belgique de 1846 l’indique dans sa nomenclature. Il indique également une liaison journalière entre Pau et Toulouse avec un départ à 8h30 du matin, service assuré par les entreprises de diligence du Midi et Commerce.
Nombre de ces voyageurs ont rédigé des carnets de voyage, mais leurs propos traitent surtout des hautes vallées et de leurs grands sites. Il en est un, très étrange qui évoque une rencontre aux Bordes d’Espoey. Henrica Rees Van Tets effectua avec son mari, un périple de plusieurs semaines à travers la France et voici ce qu’elle note sur ses cahiers : « A la station Bordes d’« Escoy » un petit garçon de 5 ans s’avança vers nous et offrit des fleurs en nous récitant des vers de la meilleure grâce du monde. Je le fis causer ensuite et je fus étonnée de la sagacité de cet enfant. Il faisait des questions extraordinaires pour son âge et tirait des conclusions plus extraordinaires encore. On lui avait parlé de la mer et des vaisseaux qui naviguaient sur cet élément. Sa petite tête était en fermentation à ce sujet et toutes les questions étaient dictées par le bon sens d’un enfant de 13 à 14 ans. Si cet enfant tombe dans de bonnes mains, il se distinguera dans la profession qu’il embrassera.» Qui est cet enfant ? Quel fut son destin ? Il a fallu qu’il soit bien singulier pour que Madame Rees Van Tets consigne cette rencontre après avoir découvert tant de paysages.
Un événement qui, lui aussi, marqua les esprits fut les apparitions de la vierge à Bernadette. Cela entraîna un regain d’activité sur le chemin de Pau à Lourdes par Pontacq, tant par les voitures publiques, que par les calèches privées. Voici ce que rapporte une dame de Pau se rendant à la grotte de Massabielle à propos du drame qui frappa le village de Barzun : « Nous nous arrêtâmes pour contempler l’affreux spectacle du village de Barzun qui venait d’être presque en entier la proie d’un effroyable incendie. Plus de la moitié du village comprenant au moins 30 maisons d’habitation avec leurs dépendances n’offre plus que des monceaux de pierres et de cendres. Il ne reste pas un vestige des toitures, des charpentes et du mobilier, les ferrures ont même fondu et les arbres ont été calcinés dans les jardins ; il ne reste plus que quelques pans de muraille pour indiquer le lieu du sinistre qui a plongé dans le plus complet dénuement plus de trente familles. Ce spectacle est navrant et l’on sent encore sa tristesse augmenter lorsqu’on voit les champs et les récoltes d’alentour dévastées par l’affreuse grêle qui est venue ajouter à la ruine de ces pauvres gens ! »
Il faut évoquer maintenant, un personnage qui par sa fonction a marqué l’épopée des malles-poste et des diligences : le maître du relais de poste ou relais aux chevaux. Il exerce son activité en fonction d’un brevet délivré par l’autorité dont il dépend, le préfet. La charge était achetée et pouvait être héréditaire. Le maître des postes était très souvent un riche propriétaire foncier, ne serait ce que pour disposer du fourrage et des grains nécessaires aux soins des chevaux. En est Béarn, plusieurs familles ont laissé leur nom dans l’histoire des lieux où ils exerçaient. La famille Manésiau à Pau avec Antoine nommé en 1769 puis Jean et enfin André qui accédera à la fonction de maire de Pau et de député des Basses-Pyrénées. Le relais de la famille est aujourd’hui occupé par l’hôtel Gramont. A Lestelle et Nay exerça la famille Chigné, Bernard obtenant son brevet en 1816, Jean en 1827, il sera maire de Lestelle et enfin Alexandre, maître des postes en 1856. A Soumoulou Bordes D’Espoey, Bernard Davantés maître des postes et maire en 1812, Pierre a laissé son nom dans l’histoire de Soumoulou en créant en 1856 le marché sur un terrain lui appartenant. Y a-t-il eu un relais aux chevaux à Pontacq ? Une demande a été faite en 1860 pour la création de relais, mais est restée sans réponse. Par contre, une autorisation de percevoir par Alexandre Chigné, maître de poste à Nay, le prix de la course de Nay à Pontacq a été accordée. Notons aussi, l’existence de la voiture hippomobile du courrier postal de Pontacq à Pau et retour, de 1875 à 1901.Le jour du marché de Pau et de Tarbes, deux transporteurs patentés assuraient depuis Pontacq le service, pour un franc aller –retour.
En cette seconde partie du XIXème siècle, le monde change plus vite qu’il ne l’a fait au siècle passé. Le temps des diligences entraînées au trot enlevé par des chevaux écumants ne sera bientôt plus qu’un souvenir. L’époque des chevaux-vapeur, de leurs panaches de fumée engendre une nouvelle épopée. La légende du rail ! La jonction de Tarbes à Pau de la ligne Toulouse-Irun en 1967 va envoyer sur les rails les visiteurs et curistes des stations climatiques. Le train va donner le coup de grâce au service des malles-poste, la fonction de maître des postes disparaîtra en 1873. Mais, le cheval attelé n’a pas encore dit son dernier mot ; de nombreuses liaisons vers Oloron, les départe-ments du Gers, des Landes, restent assurées par les voitures publiques. La circulation s’amplifie même par l’augmentation du nombre de voitures privées. Si à la fin du XVIIIème siècle, les gens aisés, marchands, curés, cultivateurs aisés voyageaient à dos de cheval, nombre d’entre eux utilisent maintenant des calèches. A Livron, par exemple, la première voiture qui paraît en 1840 appartient à l’instituteur Haure qui cumule sa régence avec le commerce d’épicier-mercier-quincailler. Par contre, le paysan modeste allant vendre son veau au marché de Lourdes continue à se déplacer à pied.
La vallée de l’Ousse et ses franges sur le plateau donne lieu à cette époque à des scènes hautes en couleurs les jours de chasse au renard. Dès 1847, la colonie anglaise fait construire aux Bordes d’Espoey son premier chenil sur un terrain que monsieur Davantés met gracieusement à sa disposition. C’est là, mais aussi à Barzun et Pontacq, qu’on lieu les rendez-vous de chasse. L’équipage des Bordes d’Espoey se compose de 50 chiens « de pur sang, de haute taille et grand pied. » Il est reconnu que, dans le monde du sport on ne peut être classé cavalier accompli qu’après avoir chassé plusieurs saisons à Pau. On peut donc imaginer l’importance de l’affluence de cavaliers et spectateurs dans la vallée de l’Ousse. Les jours de chasse, un grand concours de monde accourt au rendez-vous de chasse, soit à cheval, soit en voiture. Les lieux prennent des airs de campagne anglaise et du dernier salon chic où l’on cause. Lorsque la température est douce, d’intrépides amazones et de belles dames en calèche suivent la chasse depuis les chemins. Le lendemain, dans les salons des villas anglaises de Pau, ces dames autour desquelles 30 ou 40 cavaliers couleur de feu ont tourbillonné pendant 2 heures, pourront raconter non pas ce qu’elles ont vu mais ce que la gloriole des valeureux chasseurs a bien voulu leur faire savoir.
Par ailleurs, les déplacements hippomobiles des gens de la vallée se développent. De plus en plus de petits paysans ont des voitures, certes ordinaires, mais les paysans riches, les négociants mettent un point d’honneur à posséder un attelage plus beau que celui du voisin. Ils délaissent les gros chevaux de trait préférant des bêtes plus racées pour leur voiture vernis aux roues caoutchoutées. « Il faut les voir les jours de fête, de mariage, de communion défiler jusqu’à l’église. Les chevaux fringants arborent des harnais en cuir bien cirés et cloutés de cuivre brillant. Leurs colliers garnis de grelots rythment le trot de l’animal. Le maître tient à la main un fouet à manche ouvragé. Il le fait claquer en l’air de temps en temps pour leur plaisir. »
Mais, bientôt, en 1902, le XXème siècle amène en Ribère-Ousse la modernité à travers le tracé de fer du tramway à vapeur, le P.O.M. Pour les petits gens, on se rend à Pau autrement qu’à pied. Une ère nouvelle se profile. Le régime du cheval se noie dans le brouillard des temps anciens, le petit tramway lui-même ne survivra pas aux temps nouveaux, on arrachera les rails, on coupera les plantations d’arbres en allées pour laisser la place au triomphe de l’automobile. Plus personne ne prête attention aux plaques de cocher, une signalétique moins haut perchée apparaît. Dès sa création en 1896, le Touring Club de France finance des panneaux indicateur. En 1908, apparaissent les panneaux "Merci Michelin" , en 1918 les Bornes d’Angle Michelin. Les Conseils généraux ne peuvent que se féliciter de ne plus avoir à financer la signalétique directionnelle.
Précisions sur la plaque de Barzun : elle se situe sur la D640 à la sortie du bourg, sur ce qui était la D5 allant de Bordes d’Espoey à Pontacq. Cette plaque provient de la fonderie Bouillian et Cie, rue Ménilmontant à Paris XXème, (quartier de Belleville). Elle indique les distances vers Soumoulou 7 km 1/2 et Pau 22 km 3/4. A noter l étoile ouvragée séparant le nom du département et la voie, et que l’on retrouve sur de nombreuses plaques du sud-ouest. Une spécificité de la fonderie de fabrication. Il n’existe dans les Pyrénées-Atlantiques que 12 plaques Bouillian les plus proches se situant à Bénéjacq, Gan, Bosdarros, Cadillon, Conchez-de-Béarn.
Sources
Pierre de Gorsse : Revue des Pyrénées. Quand Napoléon visitait les Pyrénées.
Georges Beaurain : Société de Borda. Passage de reines d’Espagne en Béarn. Pontacq la ville et les institutions municipales.
Jean Tucat : Espoey-Village béarnais. Histoire de la région de Pontacq.
Henrica Rees Van Tets : Voyage d’une Hollandaise en France.
Mme Berthe Lassale : Eclair Magazine.
Site internet : Musée de la poste.
Site internet : Plaquedecocher.fr
FETE DE L'ECOLE
Dans une agréable fraicheur s’est déroulée dimanche 30 juin, la fête de l’école. Les enfants nous ont présenté des saynètes, chants et danses de 11h à 12h. Après le spectacle, Monsieur le Maire a souhaité bonne réussite aux enfants qui partent au collège et remercié l’équipe enseignante, les employés municipaux, les parents. Ensuite, ils se sont réunis autour du buffet, la collation préparée par les parents du groupe CM2, les parents et l’Apea.
Les membres de l’Apea, les enseignants ont une pensée pour tous ceux qui tout au long de l’année, ont participé auX événements (loto, vide-grenier, spectacle) qui ont permis de financer les activités extra-scolaires, merci à tous.
Bon été à vous , nous nous retrouverons à la rentrée.
Photo du groupe Cm2 : dans l’ordre : Alicia Cachin, Maxence Duranton, Cameron Escoula, Alexis Castello, Jules Cardona, Lilian Legros , Ana Haristoy.
Le SIECTOM organise la distribution des containers à couvercle kaki pour les ordures ménagères :
Le Lundi 15 juillet 2019 de 16h à 20h
Le Mardi 23 juillet 2019 de 16h à 20h
A l'école primaire Simone Veil 10 rue des Prés à PONTACQ
Vous munir du bordereau que nous avons inséré dans le bulletin municipal
SENSIROUTE A BARZUN
Code de la Route pour nos aînés : « voitur’âge »
Le jeudi 16 mai dernier 22 personnes ont assisté toute la matinée, à l’activité « Voitur’âge » à l’invitation du CCAS de Barzun en partenariat avec le CIAPA (Comité départemental d’Intervention et d’Animation Pour l’Autonomie).
Les professionnels de « Sensiroute » de manière ludique, interactive et illustrée nous ont fait réviser nos classiques, à savoir le franchissement des ronds points, les réactivités des conducteurs par des tests de réaction, les défaillances visuelles, les problèmes cognitifs, le fonctionnement du permis à points, l’alcool et la conduite, l’usage du téléphone au volant…
Ce fut une séance très appréciée des participants qui ont re découvert beaucoup de règles parfois oubliées.
Merci au CIAPA et à Sensiroute pour cette matinée très intéressante et très instructive.
NETTOYONS LA NATURE
Le Conseil Municipal des Jeunes et les élèves de l'école de Barzun ont organisé ce dimanche 12 mai leur traditionnelle balade "Nettoyons la Nature": au programme, une promenade dans la campagne de Barzun pour traquer les déchets, suivie d'un pique-nique, au cours duquel les enfants ont montré aux adultes comment composer un pique-nique, un goûter, une fête d'anniversaire...sans déchet!
Des petits trucs et astuces donnés à chacun pour diminuer notre production de déchets.
COMMEMORATION DU 8 MAI 45
L’école honorée par les anciens combattants
Cette année, la cérémonie commémorative du 8 mai 1945 a revêtu un caractère exceptionnel. En effet, Jean-François Vergez, directeur des Anciens Combattants des Pyrénées Atlantiques représenté par son délégataire Jean-Claude Oustric, a voulu honorer les enfants de l’école de Barzun ainsi que leurs institutrices pour leur implication régulière et soutenue aux célébrations devant le Monument aux Morts. Chaque élève et leurs enseignantes ont été distingués d’un diplôme d’honneur pour avoir été les premiers à chanter l’hymne national lors des célébrations et ainsi être, en ce
7 mai 2019, les premiers à obtenir un diplôme individuel de participations aux commémorations.
Images : Devants les anciens combattants barzunais, les petits écoliers fiers de leur diplôme d’honneur.
LE RELAIS : En 2018, il y a eu 41 passages sur Barzun. L'Association a récolté 3361 Kgs contre 3049 Kgs en 2017.
Continuez à déposer vos sacs (en savoir plus)
57ème anniversaire du cessez-le-feu de la guerre d’Algérie
C’est sous un magnifique soleil que le Maire, Maurice Minvielle, a accueilli, à l’issue de la messe célébrée par le père Jérôme Mayrand, les membres du comité de la vallée de l’Ousse de la F.N.A.C.A. qui avaient choisi Barzun pour commémorer le 57ème anniversaire du cessez-le-feu de la guerre d’Algérie et célébrer cette journée nationale du souvenir et du recueillement.
A cette occasion, quatre anciens combattants ont été honorés : Jean Castaing et Léon Mansieus (médaille au Titre de la Reconnaissance de la Nation), Christian Sabaron (médaille Commémorative) et Robert Corso (Croix du Combattant) étaient décorés des mains de Michel Minvielle (Conseiller Régional), André Pomiès (Président FNACA Vallée de l’Ousse) et du Maire Maurice Minvielle.
Après les lectures de la lettre de la secrétaire d’Etat auprès du ministre des Armées, Geneviève Darrieussecq et du manifeste de la FNACA Nationale, quelques écoliers barzunais, accompagnés en ce jour de repos de leurs institutrices Magali Zucarrello et Emilie Lahas, ont participé au dépôt de gerbes devant le Monument aux Morts avant de respecter une minute de silence et d’entonner la Marseillaise.
A l’invitation de la municipalité, un vin d’honneur a réuni la centaine de participants qui ensuite a rejoint la salle pour Tous de Labatmale pour se remémorer, autour d’une bonne table, quelques souvenirs.
NOUVELLES INCIVILITES
C'est encore sur le chemin de la Palanque, à l'abri des regards, qu'un ou plusieurs individus ont déposé deux valises contenant du linge plié, des couvertures, sacs de couchage, effets personnels et une imprimante de bureau.
Les barzunais sont agacés de ces actes récurrents d'incivisme mais, des indices d'identification ont pu être relevés et une plainte a été déposée auprès de la gendarmerie de Pontacq.
Les aînés en formation « tablette »
C’est à l’initiative du CCAS (Centre Communal d’Action Sociale) de Barzun et en partenariat avec le CIAPA (Comité départemental d’Intervention et d’Animation Pour l’Autonomie) que 10 personnes se sont inscrites auprès de la mairie suite à distribution de tracts pour suivre gratuitement un atelier conçu par le CIAPA les 15 et 22 janvier.
Pendant ces 2 journées les participants se sont perfectionnés à l’outil « Tablette » numérique, ont découvert de nouvelles applications, wifi, envoi de mails, de photos, etc.. Le but recherché était d’augmenter l’autonomie numérique au quotidien des participants dans ce monde actuel où l’informatique règne de tous côtés
Les formateurs du CIAPA par des exemples, des anecdotes, se sont adaptés au groupe et ont permis à chacun de progresser.
Merci à eux pour leurs compétences et leurs disponibilités.
Photo : les participants au groupe de travail de gauche à droite : Lucie Minvielle, Nicole Gosse, Josiane Castéran organisatrice du CCAS, Charles Castéran, Marie Hellak, Jean Peyrous, Nicole Chikhaoui, Marie-Josée Mieussens, Josiane Vandaalen, Marie-jo Caillabet, Annie Oustalet encadrés par le maire (debout au fond) et les animateurs du CIAPA
CLOCHES DE BARZUN
Les citoyens barzunais sont informés d’une panne importante du système électrique de la sonnerie des cloches de l’église comme de l’horloge.
Une réparation est en cours de préparation, chacun comprendra que la gêne n’est que passagère.
Merci de votre compréhension !
GRAND DEBAT NATIONAL
Un registre de doléances est à votre disposition aux heures d'ouverture de la Mairie
Discours prononcé par le maire lors de la cérémonie des vœux
le samedi 12 janvier 2019
Notre pays vit, ces dernières semaines une fin d'année difficile qui continue, marquée par un mouvement de contestation d'une ampleur exceptionnelle qui nous renvoie aux grandes dates de l'histoire de notre république.
On entend qu’il est question d’impliquer dans le débat l'ensemble des maires de France au titre du formidable atout de proximité que nous représentons. Une très bonne chose peut-être, à condition de ne pas vouloir nous faire porter un chapeau trop grand pour les maires.
Voilà qui est dit !
Je vous remercie d’avoir répondu à notre traditionnelle cérémonie des vœux, car c’est l’occasion de se rencontrer en dehors des activités habituelles et de vous remercier pour le travail accompli toute l’année pour la vie du village.
Tout d’abord je veux en mon nom et au nom des élus du CM vous adresser nos meilleurs vœux de Bonne et heureuse année 2019 !
J’ose avancer que je vous souhaite, une Bonne santé car c’est primordial dans nos vies de tous les jours…
Bonne santé pour vous et dans vos familles.
Je remercie particulièrement les personnes nouvellement arrivées dans notre village, que l’on appelle les « nouveaux habitants », mais rassurez-vous ce soir vous ne serez plus « nouveaux habitants » mais « barzunais » tout simplement.
En tout cas merci d’être là et BIENVENUE !
Je tiens à remercier particulièrement en mon nom, au nom des adjoints et des conseillers municipaux:
- notre Conseillère Départementale Marie-Pierre Cabanne pour sa présence tous les ans
- la Directrice de l’école Magali ZUCCARELLO (en excusant sa collègue Emilie Lahas)
- M. le Curé Jérôme Mayrand excusé
- la Gendarmerie de Pontacq excusée
- M. Lecardonnel Capitaine du Corps des Pompiers de Pontacq avec l’adjudant chef Bernadette Millet de Barzun
- la Presse locale André Sabatté fidèle correspondant de Barzun et Louis Ichou qui couvre les Hautes-Pyrénées
- le Personnel Communal si précieux et dévoué :
1. Mmes Isabelle Frère, notre secrétaire indispensable à mon sens pour l’activité administrative et la gestion communale
2. Simone Pocq et Jessica Gamby à l’école, cantine et garderie
3. Alain Lousteau et Eric Barroumes nos agents techniques
- Nous ne remercierons jamais assez les bénévoles impliqués dans la vie barzunaise toujours prêts pour un coup de main ou une activité, et je veux avoir une pensée pour Pierre Marracq hospitalisé depuis le mois de juillet en espérant le revoir dans sa maison très vite
- La Bibliothèque à qui j’adresse un merci particulier pour nos permanents bénévoles qui assurent des permanences tous les mardis et samedis.
- Jean-Paul Mieussens notre nouveau porte-drapeau qui a remplacé Roger CAZABAN 95 ans, le plus âgé des porte drapeaux de France.
- Frédo Prat et JC Oustric qui près de nous élus s’occupent du Devoir de Mémoire et des Anciens Combattants
- .les membres des Commissions (Impôts, Elections, etc…)
Je veux aussi remercier et encourager toutes celles et tous ceux qui œuvrent pour le bien de la commune.
1) Les bénévoles qui entretiennent l’église (fleurissement et nettoyage), de l’ADMR
2) Les Associations et Commissions de Barzun, à qui je veux adresser cette année un remerciement particulier :
- Les Aînés et le CCAS avec Josiane CASTERAN,
1. en préparation pour le mois de mai un recyclage code de la route
- la Gymnastique ou la piscine (Chantal Benazeth et Danièle Lacoste),
- Le Carambo-trinquet (Jean-Pierre Hourcastagné),
- la Chasse (Julien Bourdeu),
- les Parents d’élèves (Marion Lacaze),
- le Comité des Fêtes ( en cours de constitution ) suite à démission
1. appel à bénévoles,
- La Bibliothèque (Josiane Castéran et les nombreux bénévoles),
1. appel à bénévoles,
- le Hand-Ball ( Elodie Lacôte et René Millet ).
- Les conscrits qui seront ravis de passer chez vous les WE prochains
- A travers vous je veux remercier les bénévoles qui vous accompagnent dans vos activités car vous êtes indispensables à la vie d’une commune comme la nôtre
3) Notre village est dynamique grâce à vous, grâce aux élus qui essaient de répondre aux besoins dans la mesure des possibilités ! notre village est reconnu comme un village qui bouge, comme un village solidaire et humain qui va de l’avant et, fort satisfait de ce que vous faites, de votre vitalité et des activités vis-à-vis des jeunes surtout je voudrais que l’on applaudisse.
4) Merci à mes fidèles adjoints qui répondent « Présent » en toute circonstance et chacun sait combien nous sommes sollicités pour des réunions ou autres travaux. Gérer une commune devient un sacerdoce ! ce n’est pas un anti-stress.
5) Merci aux membres du CCAS, et aux Conseillers municipaux pour leur aide et leur implication exceptionnelle aux fêtes du village cette année, dans le seul but d’aider les jeunes et d’animer le village.
6) Merci aux jeunes conseillers municipaux qui ont préparé des actions comme « la Banque Alimentaire » avec une collecte de 80 kgs de denrées l’Action envers les aînés.Bravo !
7) Je vous les présente :
1. la maire Alicia Cachin,
2. le 1er adjoint Ana Haristoy
3. le 2ème adjoint Maxence Duranton absent
4. les Conseillers : Shaïna Doussard, Louise Hazera, Maëlie Torruella, Jules Cardona
Pour conclure, je vous demande d’avoir une pensée particulière pour nos malades qui souffrent et subissent parfois des traitements lourds…
rappelons que nous avons fêté notre centenaire Michèle Sabatté (100 ans en septembre) à qui nous souhaitons nos meilleurs vœux.
Parmi l’Etat Civil de barzun, on a noté :
- 2 MARIAGES
- 4 PACS (Pacte Civil de Solidarité) :
- 6 NAISSANCES
- 4 DECES
- 1 baptême Républicain pour une famille de migrants exilés d’Arménie dont je félicite Albert et Patricia Torruella qui sont devenus leurs parrains. Un bel exemple de citoyenneté et d’hospitalité que j’ai voulu accepter.
Nous sommes heureux d’accueillir dans notre commune les nouveaux habitants arrivés au cours de l’année 2018. Nous sommes fiers de vous recevoir ici car vous faites désormais partie de notre village (32 nouveaux habitants en 2018) et autant prévus pour 2019
Famille CAZABAN Matthieu et Marina 5 rue du Pic du Ger (2 enfants) – Eliott et Titouan
M & Mme PERRY James 9 rue Les Sansonnets sympathiques anglais passés par la Dordogne et maintenant barzunais
MOUYSSET Julie et COURTIADE Pierre 1A rue Cami Bielh
Elodie ROCHE et Cédric GAUZE 8 rue Les Sansonnets
Famille Marie FAUCHIER et Kévin DELABROY 28 Ter rue de l’Aussère (1 enfant) - Arthur
Voilà j’ai été un peu long et Je vous renouvelle en mon nom, au nom du Conseil Municipal et du CCAS
TRES TRES BONNE ANNEE 2019 !
avec en prime une BONNE SANTE
ainsi qu’à tous vos proches
« Vive Barzun et à l’année prochaine !!! »
Coordonnées
Mairie
64 Rue du Corps Franc Pommies
64530 BARZUN
Tél : 05 59 53 53 02
09 61 28 25 71
Courriel : contact
Horaires
Lundi, jeudi :
8h30 - 12h00
13h30 - 17h30
Mercredi :
8h30 - 11h30
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